Octobre 2011 : Emabide – Chemin de femme

Emabide – Chemin de femme

Avec : Dounia Boujlal,  Jeanne Duhalde,  Maite Duhalde,Xabina Lerissa,  Amélia Mendiboure,  Marguerite Minjou, Jeanne Pochelu, Xantiana Recalt, Anne-Marie Vergez.

 

Une coproduction théâtre des Chimères, Translatines, accords, la compagnie des Hommes et l’Institut Culturel Basque.

Cela s’appelle «emabide» et ne se jouera que 4 fois, ce spectacle met en scène 9 femmes du Pays Basque , une de Cambo ,l’autre d’Itxassou, l’une de St jean de luz , l’autre d’Hasparren… elle ont entre 19 et 80 ans et racontent leur Pays Basque.

Si vous saviez comme nous sommes fiers d’accueillir cette création !!..

et c’est le petit texte de Didier Ruiz, metteur en scène du spectacle, qui en parle le mieux…

«Au Pays Basque, en 2011, des femmes vivent, travaillent ou se souviennent. Elles sont les témoins et les détentrices de ces petits trésors que l’on ne trouve nulle part ailleurs qu’au fond de leurs yeux. Des bouts de chansons, des bouts d’histoires, des bouts de visages, de paysages, de recettes de cuisine, d’expressions qui n’ont jamais dépassé l’enceinte du foyer, d’odeurs d’enfance.

Elles sont à l’origine de tout, elles sont là depuis le début et seront là jusqu’à la fin. Elles portent leur regard de femme avec une culture forte, une identité forte, un savoir faire, une différence, elles nous parlent de leur place, elles nous racontent leur monde avec leurs mots, leurs chansons, elles nous décrivent leurs rêves, elles nous décrivent leurs paysages à travers la fenêtre de la maison. Ces femmes sont étudiantes, sportives, paysannes, mères au foyer, ouvrières, retraitées, syndicalistes, religieuses, enseignantes, sans emploi, bénévoles, militantes…

Toutes avec des destins ordinaires et pourtant toutes héroïnes à leur manière, toutes extraordinaires.

 Elles ont entre 19 et 75 ans, elles ont envie de partager, de vivre une expérience unique, de laisser une empreinte humble mais sensible.

Je leur propose de partager en douceur toutes ces expériences qui font leur unicité, leur beauté.
Je leur propose de les accompagner en douceur jusqu’à la restitution de ce travail, devant un auditoire, comme à la veillée.»
Didier Ruiz